Serigne Abdourahmane mbacké n’est plus , extrait de sa vie !

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« Serigne Abdourahmane Mbacké, et on s’empressera de vous dire qu’il est un saint homme, un enseignant chevronné, un pédagogue, un fervent mouride.

Homme très réservé, soufi hors pair, il a consacré sa vie à l’enseignement des sciences religieuses, à l’adoration de son Seigneur et au respect des prescriptions du vénéré Khadimou Rassoul.

De Sokhna Soxna Diop et Serigne Abdoul Khoudoss, deuxième khalif de Darou Moukhty,Serigne Abdourahmane est né en 1954 à Darou Moukhty.

À le voir, sa ressemblance avec Cheikh Ahmadou Bamba était frappante , elle n’était pas seulement physique mais, elle était aussi morale.
La silhouette frêle, toujours drapé dans du blanc, couleur de la pureté, les pas lents, presque traînant, le regard rivé sur le sol , rien que sa démarche est un mode de comportement, un savoir être.

Féru du savoir, infatigable adorateur de son Seigneur, le livre était son compagnon, le chapelet ne le quittait jamais, partout où il allait.

Une bibliothèque ambulante. La voix tintinnabulante, ses sermons, des viatiques. Il était de la trempe deshumains avaient renoncé aux mondanités, comme pour rappeler que ce bas monde n’est que leurres.

Ce viatique de Cheikh Ahmadou, il l’ avait compris :《Le véritable combattant sur le Chemin de Dieu n’est point celui qui prend la vie de ses ennemis mais celui qui combat son âme charnelle (nafs) pour parvenir à la perfection spirituelle. »

Ceux qui l’ont approché témoignent de sa générosité, de son sens du pardon, de son altruisme, de sa dévotion.
Cela, peut se confirmer, par le fait qu’à chaque fois que des individus cupides se faisaient passer pour lui en demandant de l’argent, une fois au courant, il les excusait et ne voulait même pas que la nouvelle se propage.

Serigne Abdourahmane était l’incarnation du soufi accompli, du mouride parfait.

De ces âmes dont Serigne Touba parlait dans , Huqqal Bukaa’u, il en était un :
《 Ils furent des fidèles et sérieux serviteurs, obéissant à leur Maître et celui-ci Très Haut se montra pour eux, un Seigneur Munificent et Miséricordieux. Ils considéraient comme cause efficiente de catastrophes, le fait de manquer un « wird » ou de se gaver d’aliments, fussent-ils licites aux yeux de la loi ! Quand la nuit, de ses ténèbres opaques, couvrait la face du monde, ils se levaient en sursaut pour vivifier la nuit noire.》

Ainsi s’en va il,après 68 hivernages au service de Dieu, rejoindre au royaume céleste son grand père Mame Thierno Birahim.
Que Dieu nous inonde de sa Grâce. » 🙏🙏🙏

Cheikhouna Ahmada

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